Les pauses sont souvent traitées comme du remplissage.
Comme si elles ne faisaient pas vraiment partie du plan.
Mais si ta session dure plus de 90 minutes,
les pauses sont le plan.
Pas de pause = pas d’énergie.
Pas d’énergie = pas d’apprentissage.
C’est aussi simple que ça.
- Un cerveau fatigué n’apprend rien.
- Tu peux pas forcer pendant 3 heures
- Et espérer que les gens restent avec toi.
Ajouter « juste un dernier point »
c’est comme vider la salle à la petite cuillère. À chaque fois.
Et le truc, c’est que :
planifier les pauses en premier
rend tout le reste plus simple.
Voici pourquoi :
Quand tu découpes la journée en blocs,
tu crées des contenants naturels pour chaque partie.
Tu vois la forme de ta journée avant même d’attaquer.
Et tu es forcé(e) de répondre à des vraies questions :
1) Qu’est-ce que je mets où ?
2) Qu’est-ce qui rentre dans chaque bloc ?
3) Qu’est-ce que je peux vraiment faire en 60 à 90 minutes ?
Ça t’évite le moment panique de 15h :
« Mince, on est à la bourre… encore. »
Petit guide rapide :
Journée entière (8h)
4 blocs de 90 minutes
2 pauses café
1 vraie pause déjeuner
Facile.
Demi-journée (4h)
2 à 3 blocs
Une pause au milieu
Trois heures ?
2 blocs + 1 pause courte + un peu de marge
Deux heures ou moins ?
1 seul bloc. Peut-être un souffle d’air à la fin.
Personne ne se plaint si tu termines en avance.
Mais tout le monde se souvient quand tu finis en retard.
Alors prévois une marge.
Prévois une fin qui respire.
Laisse de la place pour des questions,
pour une pause,
ou pour rien du tout.
Et surtout :
NE TOUCHE PAS À LA PAUSE CAFÉ.
Vire une étude de cas. Supprime une slide.
Oublie l’intro de 12 minutes.
Mais laisse les gens respirer.
Qu’ils bougent. Qu’ils causent.
C’est comme ça qu’ils reprennent vie.
C’est comme ça que ta session avance.
Les pauses d’abord. Le contenu après.
Merci.
Et Free Palestine.