#15

Quand la conf fonctionne (et quand elle tue la salle)

Découvre quand une conférence sert ton workshop et quand elle le tue. Courte, claire, reliée à un acquis visé : la clé d’un atelier vivant.

Les confs ont mauvaise réputation.
Tous les organisateurs disent :

“On veut quelque chose d’interactif, de fun. Pas un truc ennuyeux.”

Et ils ont raison : les confs sont souvent sur-utilisées.
Mais quand elles sont courtes et tranchantes,
elles deviennent en or.

Parce qu’il y a des moments
où tu as vraiment besoin que tout le monde s’arrête.
Qu’ils lèvent la tête.
Qu’ils écoutent.
Pour attraper l’idée clé.

C’est à ça que sert une conf.
5 à 20 minutes.
Focalisée.
Toujours au service d’un acquis visé.

Quand elle brille :

- Pour transmettre une connaissance pure, une théorie, une histoire.

- Pour poser les bases avant un exercice.

- Pour tirer les leçons après un exercice.

Quand elle s’effondre :

- Quand elle dépasse 20 minutes.

- Quand elle tente d’enseigner quelque chose qui demande de la pratique, pas de la théorie.


Le remède ?

Associe chaque conf à un exercice.

Un peu de parole → puis une discussion en groupe.
Un peu de théorie → puis un try it now.
Un peu de cadre → puis un scénario à résoudre.

Ce rythme fait respirer ton workshop.
La conf apporte la clarté.
L’exercice fait atterrir la leçon.

Et parfois, tu inverses le flux :
D’abord la pratique,
puis la conf.

Comme en poterie :
on tourne la terre, puis on parle 3 minutes des types d’argile.

Comme en yoga :
on pratique la posture,
puis on prend 2 minutes pour parler sécurité.

Même les compétences les plus pratiques
ont besoin d’un peu de théorie.
Et même les plus théoriques
ont besoin d’un peu de pratique.

La conf, ce n’est pas la star.
C’est la colonne vertébrale.
Elle soutient.
Elle éclaire.
Elle structure.

Merci.
Et Free Palestine.