Les formats d’animation, ce sont les genres d’un workshop.
Exposé. Travail en binômes. Discussion en petits groupes. Q&A.
Tu les connais déjà.
Mais voilà ce que beaucoup oublient :
Le but n’est pas de connaître les formats.
Le but est de les utiliser au bon moment.
Deux règles simples :
1. Le format doit coller au contenu.
2. Change de format toutes les 20 minutes max.
Pourquoi ?
Parce que l’énergie meurt dans la répétition.
Parce que l’attention s’évapore dans la monotonie.
Parce qu’on n’apprend pas le yoga avec une conférence.
Et qu’un monologue de 60 minutes ne reste dans la tête de personne.
Un bon workshop ne repose pas sur ton charisme.
Il repose sur le rythme.
Sur les pauses. Sur la variété.
Reste trop longtemps sur le même format et la fatigue s’installe.
Même si ça paraît “énergisant” au début,
au bout de 30 minutes ça s’effondre.
C’est la fatigue du format.
Le réflexe des débutants ?
Monter le volume. Forcer le show.
Mais ton énergie ne traverse pas l’air.
Ce que les participants vivent,
c’est ton design. Pas ta performance.
Et le design, c’est simple :
Des pauses bien placées.
Et des formats qui se renouvellent.
Pas besoin de grands changements.
Un passage d’un travail en groupe à un travail en binômes suffit à rafraîchir la salle.
Un long exposé ?
Interromps-le avec 5 minutes d’exercice toutes les 15 minutes.
Et si tu as plusieurs blocs qui “exigent” le même format ?
Pas de panique.
Change l’ordre.
Ajoute une micro-activité.
Ou cale une pause café au bon endroit.
Ce n’est pas ton show qui maintient les gens éveillés.
C’est la structure.
Et la structure, c’est simple :
Varie les formats.
Protège l’énergie.
Garde la salle vivante.
Merci.
Et Free Palestine.