Un workshop, ça tient sur deux choses :
1) Ce que les participants repartent avec (insights, compétences, connexions,...)
2) Ce qu’ils ressentent dans la salle (énergie, attention, état d’esprit)
Beaucoup se focalisent sur la première.
Trop peu prennent la mesure de la deuxième.
Mais voilà la réalité :
- On apprend rien quand on est fatigué ou distrait.
- Pas d’apprentissage sans attention. Pas d’attention sans énergie.
- L’attention, c’est la première étape pour apprendre
Un atelier, ce n’est pas un cours magistral.
Ça demande beaucoup de toi, le facilitateur.
Dans un cours, tu parles. Ils écoutent (avec un peu de chance).
Dans un workshop, tu prends la responsabilité du ressenti dans la pièce.
Tu crées des temps forts qui réveillent.
Tu bâtis un rythme qui capte et maintient l’attention.
Tu relances la salle. Encore. Et encore.
Et dans un workshop:
- Tu n’es pas enfermé dans une seule façon d’enseigner.
- Tu adaptes la méthode au message.
- Tu arrêtes de parler pour faire bouger, tester, réfléchir, pratiquer.
C’est là que ça devient vivant.
Parce que personne n’a envie d’être tenu en haleine deux heures d’affilée.
Surtout quand on est venu pour apprendre à décider, créer, piloter, agir.
Tu irais à un cours de cuisine où le chef lit une fiche et te dit : “à vous maintenant” ?
Évidemment que non.
Alors pourquoi animer un atelier comme une leçon ennuyeuse ?
Et la vérité :
Le vrai travail se fait avant que les gens arrivent.
Un workshop bien conçu fait la majeure partie du travail.
Tu n’as pas besoin de courir après l’attention. Elle est dans le design.
Et peu importe ton aisance ou ton style,
si le plan manque de fond, la salle ne s’y trompe pas.
Merci.
Et Free Palestine.